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UV, impact cellulaires et protection expliquée par l’Encyclopédie de l’Environnement

uv se protéger santé enseignement etudiants 08 Jan 2019 Actualités

L’encyclopédie de l’environnement, parrainée par l’Académie des Sciences, travaille sous la direction de l’Institut Polytechnique de Grenoble et de l’Université Grenoble-Alpes. Sa mission est d’informer et d’expliquer les phénomènes environnementaux en donnant accès à une somme d’articles scientifiques très illustrés, dont l’objectivité est validée par plusieurs experts. Organisée autour de 8 grandes rubriques (air, eau, sol, climat…), elles-mêmes divisées en plusieurs thèmes, l’encyclopédie de l’environnement aborde un très large spectre de connaissances allant de phénomènes purement physiques à des problèmes de société plus globaux comme le développement durable.

On y trouve notamment un article sur l’impact des UV sur les cellules, écrit par le docteur Thierry Douki, directeur de recherche au sein du Commissariat de l’énergie atomique et des énergies alternatives (CEA), très reconnu notamment pour avoir étudier les mécanismes chimiques de dégradation de l'ADN causés par les différents rayonnements UV sur les cellules humaines.

Dans cet article très complet, abordable dès la fin des années collège, il décrit par le menu.

schéma impact cellulaire

Rappelons que tous les rayons électromagnétiques émis par le soleil ne sont pas nécessairement néfastes. Mais que les UV sont à considérer avec beaucoup de prudence, notamment parce que les UVB endommagent l’ADN des cellules qui peuvent engendrer des mutations qui se répliquent lorsque les cellules atteintes ne sont pas détruites ou réparées. On parle alors de tumeurs.

Mais ce pouvoir de nuisance n’appartient pas seulement aux UV-B. Les UV-A, certes moins puissants, sont également facteurs de risque, d’autant plus qu’ils sont 20 fois plus abondants sur terre. En plus d’être aussi mutagènes et cancérigènes, leur particularité est leur effet oxydant sur certaines cellules corporelles, telles que nos protéines ou nos lipides.

Le chercheur alerte ainsi sur la nécessité de se protéger des UV, sans toutefois les fuir totalement puisqu’ils participent à la création de Vitamine D, précieuse alliée de notre santé. Il est également important de ne pas se reposer complètement sur la fabrication mélanine par certaines cellules de notre peau (les mélanocytes) car le bronzage qu’il en résulte n’est pas grand chose d’autre qu’une réponse à la dégradation de l’ADN, le signe de l’agression des UV. Une autre protection solaire est donc indispensable. La pratique la plus efficace reste ainsi de se couvrir face au soleil, surtout durant les périodes les plus riches en UV. Le recours à des écrans solaires cosmétiques est également un bon moyen mais il faudrait l’appliquer à bon escient (en complément et non à la place des vêtements par exemple) et beaucoup plus soigneusement que ce que font la plupart des individus. Restons donc vigilants face au soleil, car les moyens développés par notre corps et par les scientifiques pour s’en protéger ne contrecarrent jamais totalement les effets nocifs des UV, auxquels nous sommes naturellement exposés toute notre vie.

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