L’appel de “60 millions de consommateurs”

L'Institut National de la Consommation, dans le dernier numéro de « 60 Millions de consommateurs » demande notamment :

• Une normalisation des méthodes d'évaluation des indices. En effet, depuis quelques années les fabricants proposent différents indices de protection spécifiques à la protection vis à vis des UVA. Le problème vient de ce qu'aucune méthode pour calculer cet « indice UVA » ne s'est aujourd'hui imposée comme un standard. Par conséquent les consommateurs ne peuvent pas comparer les indices UVA de ces produits. La Sécurité Solaire conseille aux consommateurs de choisir un produit par son FPS (Facteur de protection solaire) ou IP (indice de protection), généralement affiché « en gros » sur les emballages et dont la méthode de calcul est normalisée et commune à tout les fabricants. Le consommateur, après avoir vérifier la mention « filtration UVA », exprimée ou non par un indice, choisira un FPS de l'ordre de 25 pour toute la famille et pour des conditions d'exposition « normales », de l'ordre de 40 ou plus pour des conditions extrêmes (soleil de haute altitude ou intertropical, peaux extrêmement fragiles).
• L'abandon du terme « indice » au profit de catégories de protection (faible, moyen, élevé et très haute). Cette classification est réclamée par de nombreux experts dont le docteur Jean-Pierre Cesarini (président de la Sécurité Solaire). Les produits seraient classés dans ces différentes catégories en fonction de leurs performances protectrices tant vis à vis des UVA que des UVB. La compréhension par les consommateurs en serait à l'évidence facilitée.
• L'interdiction de la mention « Ecran total ». Cette appellation peut s'avérer effectivement trompeuse, puisqu'elle laisse entendre qu'aucun rayon ne traverserait le produit. La Sécurité Solaire s'associe pleinement à cette demande et rappelle : « L'écran total n'existe pas. Une crème solaire, c'est comme une passoire dont les trous sont d'autant plus petits que le FPS est élevé. »