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Enquête US sur les UV artificiels

santé 20 Oct 2016 Actualités

90 % des cancers cutanés étant liés aux ultra-violets, les scientifiques du monde entier s'interrogent : quel est le profil des personnes ayant recours aux UV artificiels ?

Enquête US sur les UV artificiels

Aux Etats-Unis, une enquête a récemment été menée auprès d’un panel de près de 30 000 individus. Son but : mieux cibler les campagnes d’information, notamment celles visant à limiter l’utilisation des lampes et autres cabines UV. Trois types de données ont été rassemblées : l’âge, le sexe et le profil socio-démographique. Que ressort-il de cette enquête ? 20,4 % des 18-29 ans ont recours aux UV artificiels, contre 7,8 % chez les + de 65 ans. Chez les 18-49 ans, les femmes y ont plus souvent recours que les hommes. Quant aux facteurs socio-démographiques relevés, ils sont au nombre de trois : un niveau d’études élevé, la consultation d’un médecin dans l’année précédente, et le sentiment que le recours aux UV artificiels permettrait de… prévenir les risques de cancer de la peau !En France, toute référence à un effet bénéfique pour la santé des séances d'UV est strictement interdite par la loi. Une enquête UFC Que choisir du 27 mai 2008, réalisée auprès de 850 solariums, a pourtant révélé que 227 centres (26 %) en parlaient, contre 17 % en 2003. Malgré leur obligation d’information de la clientèle quant aux risques encourus, plus de 50 % de ces centres de bronzage restent muets, et seuls deux (sur 850 !) ont eu l’honnêteté de préciser à leurs clients que la loi leur interdisait d’avancer l’argument selon lequel les séances UV prépareraient au bronzage… La recherche du profit à tout prix, facteur de mélanome ? La question mérite d’être posée, d’autant qu’en février 2008, la Haute autorité de santé publiait les chiffres suivants : "Parmi les cancers, avec 7 200 nouveaux cas en 2000, dont 58 % chez les femmes, le mélanome se situe au 13e rang des cancers chez l'homme et au 7e rang pour les femmes. Son incidence est en augmentation régulière de 10 % par an, depuis 50 ans. C'est le premier des cancers en termes d'augmentation de fréquence. L'âge moyen (en baisse) est de 56 ans. Plus de 1 300 décès annuels lui sont imputables."

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