Réseaux sociaux : Jak Howell, 23 ans, atteint d’un mélanome, alerte ses pairs sur les dangers des UV.
Jak Howell, de Swansea, s'exposait aux UV artificiels jusqu'à 100 minutes par semaine sur des bancs solaires après avoir pris l'habitude de regarder ses amis plus âgés les utiliser… Pour « suivre la foule » disait-il. Des séances d’UV artificiels de 18 ou 20 minutes jusqu'à cinq fois par semaine, depuis 6 ans !
Crédit photo : Jak Howell
A l’âge de 23 ans il se fait diagnostiquer un mélanome de stade 3. Les médecins lui ont annoncé plus qu’une année à vivre. Aujourd’hui, la chimiothérapie lui permettrait un nouvel espoir dans sa guérison.
Sachant ce qu'il sait maintenant, Jak utilise ses canaux de médias sociaux (lien profil Facebook) pour sensibiliser aux dangers de l'utilisation des lits de bronzage. Il a commenté : «Je dirais au petit Jak d'avoir confiance en lui et qu'il n'a pas besoin de faire toutes ces choses stupides pour se sentir à sa place. Je lui dirais de connaître sa valeur.»
Rappelons les effets nocifs des UV artificiels !
Depuis juillet 2009, ils sont classés par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC), comme cancérigènes pour l’homme. En effet "L'exposition aux UV artificiels avant l'âge de 30 ans augmente de 75% le risque de mélanome" souligne le CIRC2. Depuis de nombreuses années, l'ANSES, l'Académie de médecine et La Sécurité Solaire réclament l’interdiction de la vente et de la mise à disposition des lampes UV.
