Reconnaissance du cancer de la peau en tant que maladie professionnelle : Une Europe à 3 vitesses
En matière de reconnaissance du cancer cutané en tant que maladie professionnelle existent des différences notables entre les pays européens.
Catégorie I : les pays ont inscrit de façon explicite dans leurs listes/statuts des maladies professionnelles le carcinome épidermoïde cutané (et/ou les kératoses actiniques multiples) dus à l’exposition solaire — avec, selon les cas, des critères de secteur ou d’exposition (ex. Italie partiellement : présomption en agriculture). La sous-déclaration demeure néanmoins importante, ce qui explique l’écart entre l’incidence réelle et le volume de cas reconnus.
Catégorie II : la reconnaissance est conditionnelle et/ou traitée au cas par cas. Il n’existe pas de présomption automatique liée au soleil, mais une indemnisation est possible si l’exposition professionnelle prépondérante et le lien de causalité sont démontrés (p. ex. via une expertise médico-légale ou un dispositif type CRRMP).
Catégorie III : Pas de mention explicite quant au lien entre “Travail à l'extérieur et risque de cancer cutané” dans leurs tableaux nationaux. Des reconnaissances hors-liste peuvent restent possibles, mais elles sont rares et sans présomption.
| Catégorie | Pays | Commentaire succinct |
|---|---|---|
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I. Reconnaissance explicite (inscrite en liste/statut réglementaire) |
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Ces pays ont intégré dans leur législation une reconnaissance directe du carcinome épidermoïde ou des kératoses actiniques multiples dues aux UV naturels. |
| II. Reconnaissance conditionnelle |
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Reconnaissance possible si exposition solaire nettement supérieure à la moyenne, mais non automatique. |
| III. Non reconnue / pas de mention explicite récente |
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Aucun texte spécifique ; reconnaissance au cas par cas extrêmement rare ou inexistante. |
