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News de la couche d’ozone : ça continue d’aller mieux, mais faut rien lacher…

uv santé enseignement santé publique etudiants 01 Jun 2020 Actualités

En Mai 2020, le Groupe d'Evaluation des Effets sur l'Environnement (EEAP) du Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE-UNEP) a publié une étude traitant notamment des effets de l’augmentation du rayonnement UV causé par le manque progressif d’Ozone.

L’EEAP est un des trois groupes scientifiques informant les Parties au Protocole de Montréal, accord multilatéral ratifié en 1985 dans l’objectif est de préserver la couche d’ozone, vitale à nos conditions de vie sur Terre.

La première conclusion tirée par ce rapport est positive : elle justifie l’efficacité du Protocole par la diminution du trou dans la couche d’ozone au dessus de l’Antarctique (2019 établit un record dans ce sens depuis 1990). Pour les seuls USA, l’Environmental Protection Agency (EPA) estime que le protocole devrait permettre d’éviter la survenue de 432 millions de cancers de la peau, dont 2 millions entraînant un décès et 63 millions de cas de cataracte. Une autre conclusion de ce rapport peut conduire à un certain optimisme : Le protocole de Montréal a contribué à limiter le réchauffement climatique.

Mais ces bonnes nouvelles ne doivent pas nous détourner du message principal de cette étude, qui alerte sur l’augmentation du rayonnement ultraviolet (en particulier les UVB, les plus dangereux) autour de l’Equateur et aux latitudes moyennes en raison de la diminution de la couverture nuageuse dans ces zones. Cela n’est pas sans danger, pour notre santé d’une part, mais aussi pour celle de la planète. L’étude souligne que cette surexposition aux UV endommagera les cellules organiques et altèrera la durabilité de l’agriculture en réduisant les performances de production. Cette transformation aurait également un effet direct sur les écosystèmes aquatiques et les cycles naturels biochimiques tels que ceux du carbone, de l’azote ou du soufre, essentiels à l’équilibre de la planète. Cela dégraderait aussi certains matériaux ainsi que la qualité de l’air, les UV rendant beaucoup de composés organiques toxiques en les photo-oxydant. Maintenir une application totale et constante du protocole de Montréal reste donc un objectif prioritaire.

Schéma EEAP

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