Après que les UV aient été classés cancérigènes certains par l'IARC et l'OMS et que quelques pays aient interdit la mise à disposition du public d'appareils de bronzage, la Commission Européenne a saisi le Comité Scientifique sur les risques pour la santé nouvellement identifiés ou emergents (SCENIHR). Ce comité constitué d'experts externes vient de mettre en ligne son rapport, lequel est soumis à consultation publique jusqu'au 21 mars.
Sans grande surprise, le rapport confirme et rappelle notamment :
- Les UV artificiels sont cancérigènes.
- Les preuves scientifiques sont fortes pour ce qui concerne risque de mélanome et de carcinome baso-cellulaire
- Les faibles effets bénéfiques d'une séance d'UV sont largement contrebalancés par les effets négatif graves
- Il n'y a pas besoin de s'exposer aux lampes UV pour améliorer son taux de vitamine D. Au contraire, des surexpositions peuvent le réduire.
- Il n'y a pas d'indication quant à un seuil sous lequel il n'y aurait pas de risques à faire des UV.
Conformément aux procédures en cours, la communauté scientifique et les parties prenantes sont invitées à partager leurs commentaires, suggestions, contributions...
La Sécurité Solaire pour sa part, continuera de demander l'interdiction des bancs solaires et lampes UV en tout genre. A défaut, l'association demande la taxation et l'interdiction totale de publicité pour les professionnels du bronzage artificiel.